À l’âge de 10 ans, j’ai rencontré la Voie asiatique en commençant à pratiquer les arts martiaux. Ce chemin d’art s’est renforcé par la pratique du bonsaï.

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La rencontre avec Robert Faure en 2005 m’a permis de m’initier puis d’approfondir la tenue du pinceau.

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Au cours de mes voyages en Chine et au Japon j’ai reçu les enseignements de peintres de grandes expériences comme Xiang Hong Li en Chine, Wang Yi lors d’un stage à l’Académie des beaux-arts de Hangzhou ou encore Takayuki Shinohara au Japon.

Toutes ces formations ont éclairé la résonance qui vibre au plus profond de moi.

Harmoniser le Souffle qui anime le corps et l’esprit.

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Au-delà du corps et de l’esprit c’est le contact avec la nature qui me porte et anime la motivation à transmettre.

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Peindre uniquement en noir et blanc en cherchant à traduire l’esprit du sujet plutôt que sa forme.

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Faire abstraction de la couleur c’est comme renforcer l’intimité avec le cœur. Utiliser le vide c’est suggérer plutôt que dire.

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 Dans le premier trait, déjà la vie apparaît et le peintre devient créateur.

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Il est comme un facteur qui délivre un message universel.

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Il n’est pas là pour paraître, mais pour se faire oublier derrière son art.

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Il pratique alors une voie de sagesse et invite le spectateur à emprunter cette même voie.